Comportement alimentaire du chat - Partie II

lundi 20 mars 2023

Domestiqué il y a environ 9000 ans, Felis catus a subi peu de modifications génétiques par rapport à son ancêtre felis silvestris lybica. De façon inédite, la sélection artificielle (choix des reproducteurs) habituellement opérée par les humains sur les espèces qu’ils domestiquent, a été de faible ampleur chez le chat.

Le comportement alimentaire du chat - Partie II 

La surcharge pondérale chez le chat a de nombreuse conséquences comme le diabète de type 2 ou les lésions ostéoarticulaires. L’obésité chez le chat est un sujet sur lequel les vétérinaires sont capables d’apporter leur expertise. En effet, faire maigrir un chat est un processus complexe qui doit prendre en charge des données métaboliques, mais aussi comportementales. Diminuer en quantité la ration d’un chat peut induire une agressivité à l’origine d’une altération de la relation humain-chat.

Gestion du surpoids chez le chat

Bien que la ration ménagère soit un mode d’alimentation optimum pour les chats, les aliments industriels apportent une grande sécurité dans leur qualité, mais aussi une capacité à s’adapter au comportement alimentaire de felis catus (retrouver pour rappel « le comportement alimentaire du chat : lien vers article »). Les aliments secs offrent l’immense avantage d’être toujours à disposition pour le chat qui peut ainsi faire ses 14-16 repas par jour. Les aliments humides, riches en protéines et lipides se rapprochent de la composition des rongeurs proies favorites de nos chats et permettent de réguler la prise alimentaire en proposant un volume ingéré plus important.

Aujourd’hui votre vétérinaire reste l’expert « nutrition » pour votre chat. Face à une offre diversifiée et parfois surprenante (absence de céréales, de gluten, ou aliments crus), il convient de respecter les besoins nutritionnels et éthologiques de votre chat.

Gestion du surpoids chez le chat

Dr Emmanuelle Titeux
Dipl. ECAWBM-BM,  spécialiste en médecine du comportement

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